By pass gastrique


L’opération de By–pass gastrique associe deux mécanismes favorisant la perte de poids :

  • La réduction des quantités alimentaires ingérées (en réduisant le volume de l’estomac, transformé par agrafage mécanique en une poche de 40 à 60 ml).
  • La malabsorption en raccourcissant la longueur de l’intestin grêle recevant à la fois des aliments (issus de l’estomac) et les sécrétions bilio-pancréatiques (venant du duodénum, déconnecté de l’estomac).

Il s’agit d’une opération de restriction où on rapetisse le volume de l’estomac et sur lequel on ajoute une dérivation avec le petit intestin afin d’amener la nourriture plus loin.
Cette dérivation amène une malabsorption qui entraîne une diminution de la quantité des nutriments absorbés ainsi qu’une perte de poids.
La restriction d’autre part, diminue nécessairement l’apport alimentaire que les patients pouvaient avoir auparavant.

L’intervention

Dans le bypass gastrique, l’intestin grêle est court-circuité (signification du mot bypass en anglais).
Dans cette chirurgie le chirurgien va relier le haut de l’estomac directement à  la partie moyenne de l’intestin grêle.
L’opération consiste donc à effectuer une transsection de l’estomac afin de créer un petit réservoir. Par la suite, une anse de petit intestin est amenée et connectée directement sur ce petit réservoir. La longueur de cette anse varie selon l’importance de l’obésité pour créer plus ou moins un effet de malabsorption.
Du fait de la restriction du volume de l’estomac, il est certain que la plus part des patients vont remarquer une diminution de la quantité de nourriture qu’ils peuvent absorber.
La durée de l’intervention est d’environ 1 h 30 à 3 heures
L’hospitalisation en clinique en Tunisie est de 4 à 6 jours.

Les suites post opératoires et complications

  • L’intervention est plus « lourde » pour l’organisme qu’une pose d’anneau gastrique. Les complications sont généralement plus nombreuses.
    L’intervention entraîne une modification importante de la physiologie dont les conséquences peuvent perturber le quotidien des patients opérés. De plus, un comportement alimentaire non adapté peut être à l’origine d’autres complications non fonctionnelles.
  • La déshydratation peut être la conséquence de pertes hydriques importantes (diarrhées, vomissements) mais est bien souvent la conséquence d’une hydratation insuffisante. Les patients opérés doivent boire un minimum de deux litres par jour entre les repas afin de compenser la quantité hydrique normalement contenue dans les aliments.
  • Transit perturbé : Les diarrhées dues à la mauvaise digestion sont inévitables et s’atténuent dans le mois qui suit l’intervention.
    Il s’agit d’une technique radicale et normalement non réversible (l’opération peut s’avérer réversible, mais complexe).
  • L’opération est réservée aux cas très avancés d’obésité. Cette opération est souvent conseillée à des patients présentant un IMC supérieur à 45.
  • Cette technique peut permettre une réduction du poids massive.
  • Il est très judicieux d’entamer un suivi diététique post opératoire.

Demande de devis gratuit




    Photo 1
    Photo 2
    Photo 3
    Photo 4
    Photo 5
    Photo 6


    DEVIS GRATUIT